Le champignon à crinière de lion, connu également sous le nom de Hericium erinaceus, est une variété de champignon comestible traditionnellement utilisé dans la médecine chinoise et japonaise depuis des siècles. Récemment, l’intérêt pour les potentiels bienfaits de ce champignon, notamment pour la fonction cognitive, l’inflammation et les troubles métaboliques, a augmenté.
Ce regain d’intérêt a conduit à de nombreuses études visant à découvrir ces bénéfices potentiels, avec des résultats prometteurs observés sur divers modèles animaux. Nous avons regroupé ici 50 études majeures portant sur les potentiels bienfaits des champignons à crinière de lion, incluant leurs impacts sur :
- La fonction cognitive
- L’inflammation
- Le stress oxydatif
- Les troubles métaboliques
- La santé de la peau et du foie
- La performance physique
Bien que ces études apportent des preuves préliminaires, davantage de recherches sont nécessaires pour déterminer leur efficacité et leur sécurité chez l’humain, particulièrement en contexte clinique.
REVUE DES ÉTUDES MÉDICALES
ALZHEIMER
Li et al. (2019) ont exploré les effets d’un polysaccharide des champignons à crinière de lion sur la maladie d’Alzheimer chez des souris. Leur découverte montre une amélioration cognitive et une réduction de la pathologie associée à la maladie.
PRESSION ARTÉRIELLE
Hirokazu et al. (2008) ont identifié des composants anti-hypertensifs dans le champignon qui pourraient contribuer à la baisse de la pression artérielle. Un extrait aqueux du champignon a réussi à réduire cette pression chez des rats.
CANCER
Mizuno et al. (1995) ont repéré des composants anti-tumoraux dans le champignon. Il semble contenir des érinacines, ayant montré des effets anti-tumoraux lors d’études sur animaux.
CARDIOVASCULAIRE
Mori et al. (2013) ont étudié les effets du champignon sur l’agrégation plaquettaire, facteur de risque des maladies cardiovasculaires. Ils ont conclu à un potentiel bénéfice cardiovasculaire du champignon.
DÉFICIT COGNITIF
Mori et al. (2009) ont réalisé un essai clinique double-aveugle montrant que la consommation du champignon pendant 16 semaines a nettement amélioré les fonctions cognitives des participants.
DÉPRESSION & ANXIÉTÉ
Nagano et al. (2010) ont mis en évidence les effets positifs du champignon sur la dépression et l’anxiété chez des individus présentant ces symptômes.
INFLAMMATION
Chen et al. (2021) ont mis en avant les effets d’un polysaccharide du champignon sur l’inflammation vasculaire.
NEUROLOGIE
Li et al. (2014) ont étudié les effets neuroprotecteurs d’un extrait du champignon sur des rats, avec des résultats prometteurs.
MÉMOIRE
Konno et al. (2009) ont observé une amélioration significative de la mémoire de travail chez des individus ayant consommé le champignon.
SOMMEIL
Lee et al. (2018) ont prouvé que le champignon pourrait améliorer la qualité du sommeil chez des personnes souffrant de troubles du sommeil.
VIRUS
Li et al. (2018) ont identifié des propriétés antivirales potentielles dans le champignon et ses composés.
AUTRES
Kawagishi et al. (1999) ont découvert la présence d’ergothionéine, un antioxydant puissant, dans le champignon.
CONCLUSION
Les études citées suggèrent que le champignon à crinière de lion pourrait avoir de nombreux bienfaits pour la santé. Toutefois, il est essentiel de poursuivre les recherches pour confirmer ces effets chez l’humain, notamment dans un cadre clinique.
